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Pierluigi Leone De Castris
Simone Martini
- Éditeur
- Actes Sud
- Année
- 2007
- Nombre de pages
- 383
- Format
- Relié sous coffret
- État
- d'occasion, très bon
- Ean
- 9782742767540
Présentation
Tout l'ouvre peint de celui qui, par ses thèmes et le raffinement de sa technique, marqua l'école siennoise jusqu'à la fin du XVe siècle.
Simone Martini (Sienne, 1282-Avignon, 1344) fut vraisemblement le disciple de Duccio (lui-même élève de Cimabue) dont il dépassa bientôt les canons de représentation encore influencés par la peinture byzantine. Il se rapprocha très tôt du style gothique français, empreint d'élégance et de luxe, et dont les miniatures et les ivoires étaient déjà très répandus en Italie, notamment à Sienne, sa ville natale. Sa peinture, toute de splendeur et de raffinement, privilégie l'élégance et la force expressive des lignes ainsi que le rôle décoratif des surfaces richement colorées. Mais il a su également assimiler les innovations de Giotto dont il s'est servi pour suggérer l'espace et structurer les architectures. Même dans ses ouvres à sujet religieux (comme la Maestà, peinte à fresque en 1315 dans la salle de la Mappemonde à Sienne), les caractères cérémoniels, profanes et royaux l'emportent sur le mysticisme. Il en va de même pour les Scènes de la vie de saint Martin, peinte dans l'église inférieure d'Assise, qui attestent une maîtrise incontestée de la composition spatiale et psychologique. Ce peintre de la beauté calme et qu'on dirait affranchie du temps ne manqua jamais d'être un témoin actif de son époque. Célèbre dans toute l'Europe, il fut l'ami des souverains de la cour angevine de Naples qui firent de lui un chevalier. La fresque de la salle de la Mappemonde à Sienne, qui représente Guidoriccio da Fogliano, reste à ce titre l'une des plus remarquables manifestations de l'idéal chevalereque et de l'esprit de citoyenneté.